Parlement et code électoral : Riahi appelle à un branle-bas
Slim Riahi, secrétaire général de Nidaa Tounes, a publié ce mercredi 9 janvier 2019, un statut sur son profil Facebook dans lequel il critique la scène politique actuelle.
Il a indiqué qu'il va falloir faire le bilan du paysage parlementaire, quatre ans après les élections de 2014, "Un paysage éparpillé, réduit en miettes" face à une constance du courant de la droite islamiste.
"Nidaa Tounes, l'Union patriotique libre et Afek Tounes ainsi que des indépendants ont remporté 120 sièges lors des législatives de 2014; Une majorité qui s'est aujourd'hui divisée", a t-il évoqué, ajoutant que certains ont choisi d'ouvrir des petits commerces pour leur propre compte. " Le tourisme parlementaire a depuis prospéré et les voix des électeurs sont désormais devenues un sport national pratiqué dans le cadre d'une atmosphère politique immature". a-t-il encore commenté.
Il a, par ailleurs, prédit que ces derniers allaient certainement disparaître prochainement, s'interrogeant: "Qui nous garantirait que le même schéma ne se reproduira pas avec de nouveaux acteurs" ,
Pour Slim Riahi, 2019 ne présage que davantage d'effritement au niveau des blocs qui ne servent que leurs intérêts loin de l'objectif de concrétiser un projet réel de gouvernance.
Aussi a-t-il appelé à changer le cadre juridique, le règlement électoral et l'ensemble des lois régissant le Parlement, concluant que les élections prochaines n'auraient autrement aucun sens. "Elles seront, au contraire, le couperet qui divisera la Tunisie, sa démocratie et son paysage socio-économique." a-t-il dit.